En quoi l’héritage est-il le présupposé indispensable de toute liberté politique ? L’homme est-il un éternel débiteur de la civilisation qui l’a vu naître et au sein de laquelle sa liberté se déploie ? Les régimes totalitaires n’ont-ils pas tous voulu supprimer la notion d’héritage pour déraciner le citoyen et en faire un jouet entre les mains de l’Etat ou du parti ? Se reconnaître héritier heurte la conscience moderne, pétrie d’hubris et voulant faire primer le désir individuel sur toute considération qui lui soit supérieure. Pourtant, l’héritage reste la condition d’existence des civilisations et l’unique moyen de les perpétuer.
EVENEMENT ANNULE EN RAISON DU CONFINEMENT
Programme :
9h30 : Accueil par Charles Beigbeder président du Pont-Neuf, puis mot introductif de Frédéric Rouvillois, délégué général.
10h – 10h45 : Chantal Delsol : L’héritage : la dette impayable, et la liberté
11h – 11h45 : Pierre Manent : hériter, conserver, projeter, les trois verbes de l’action collective
12h – 12h45 : Intervention de Katalin Novák, secrétaire d’État à la famille, la jeunesse et aux Affaires internationales du gouvernement hongrois : comment la Hongrie a pu préserver son héritage au fil de l’histoire.
13h – 14h30 : Déjeuner (sur place)
14h30 – 15h45 : Première table ronde : signification politique de l’héritage : SEM Georges Károlyi, ambassadeur de Hongrie en France, Jean-Luc Coronel de Boissezon, Jean-Louis Harouel, Richard de Seze et Christophe Boutin. Modérateur : Hadrien Desuin
16h – 16h30 : Pierre Caye : philosophie de la transmission
16h45 – 17h45 : Deuxième table-ronde : Peut-on encore transmettre notre patrimoine ? Jean-Philippe Delsol, Virginie Pradel, Laurence Trochu et Jean-Baptiste Donnier. Modérateur : Benoît Dumoulin.
18h : conclusion par Frédéric Rouvillois.
PAF 20€.
Possibilité de prendre le repas sur place : 30€