Tribune de Michel Degoffe, membre de la Fondation du Pont-Neuf, publiée le 3 octobre sur le site de l’Incorrect.
L’agresseur pakistanais au hachoir n’était pas un mineur isolé. Les faits divers sanglants qui ont frappé l’opinion depuis cet été valent bien des statistiques à la fiabilité incertaine. On ne peut qu’être étonné par le nombre d’actes délictueux graves commis par des étrangers en situation irrégulière.
La première mission de l’Etat est de protéger les personnes qui vivent régulièrement sur son territoire. Apparemment, il y a de graves défaillances et les responsabilités sont introuvables. On peut faire le parallèle avec l’assassinat de deux jeunes femmes devant la gare Saint-Charles, le 1er octobre 2017, par un Tunisien en situation irrégulière en France depuis 2005 au moins puisqu’à cette date, il avait fait l’objet d’une mesure d’éloignement, non suivi d’effet. Soupçonné de vol quelques semaines avant son attentat, la préfecture du Rhône avait renoncé à le placer en centre de rétention ou à l’éloigner. Les parents des victimes ont engagé la responsabilité de l’État. Sans succès. Le Tribunal administratif de Lyon n’a relevé aucune faute imputable à l’État (jugement du 22 janvier 2020) alors que, rappelons-le, un étranger en situation irrégulière doit être reconduit à la frontière et qu’en l’occurrence, cela n’avait pas été fait depuis quinze ans au moins.
Lire la suite sur le site de l’Incorrect.