Article publié par Jean-Baptiste Barthélémy, responsable des questions de sécurité au sein de la Fondation du Pont-Neuf, pour Causeur.
Mépris de la réalité, idéologies gauchisantes… Avec le Printemps marseillais, leur nouveau bloc majoritaire municipal, la situation sécuritaire des Marseillais ne peut qu’empirer.
Des élus des deux rives soupçonnés d’avoir mis en place un système de vraies-fausses procurations électorales lors du dernier scrutin municipal; une deuxième adjointe au Maire qui explique, sans complexe, qu’elle demandera à sa police municipale de ne pas appliquer la décision préfectorale de fermeture temporaire des bars et restaurants, prise pour répondre à la situation d’urgence sanitaire ; un ancien entraîneur du club de football professionnel de la ville placé en garde à vue avec le gratin du grand banditisme local, avant d’être mis en examen pour association de malfaiteurs : c’est là le triste quotidien de Marseille, une ville où le séparatisme, sous toutes ses formes, se cultive de longue date. Et tout indique que le mouvement n’est pas prêt de s’inverser.
Attendue depuis le drame de la rue d’Aubagne, la déroute électorale de l’ancienne équipe municipale – qui depuis 25 ans a mis cette ville dans l’état où elle se trouve aujourd’hui – est salutaire. Mais cette défaite ne laisse guère d’espoir pour l’avenir. En effet, Marseille passe aujourd’hui d’un séparatisme « clientelo-affairiste » à un séparatisme « écolo-gauchiste », tout aussi préoccupant ; la nouvelle majorité – mélange de bobos ahuris, de socialistes recyclés, de communistes patentés et d’activistes divers et variés (antifa, féministes, racialistes, etc.) – incarnant, jusqu’à la caricature, l’idéologie du progressisme libéral-libertaire.
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